EPISODE IV; Your heart beat is the only sound. feat. Sandy D. Henderson [TERMINE]

En cette fin d’après midi, je rentrais d’une mission de repérage. Il avait fait chaud toute l’après midi et j’ai bien cru que Jack allait faire un malaise. On aurait eu l’air malin, tiens. Bref, j’étais un peu fatigué et de mauvais poil - comme très souvent. Dans un simple jean noir et torse nu - mon tee-shirt blanc sans manches posé sur les épaules - je me baladais comme ça dans les couloirs aménagés du garage. Mes deux acolytes me suivaient en silence lorsque j’entendis des voix venant du tournant suivant : je reconnu la voix de cette dinde d’Alice et celle de Sandy. Je pensais pouvoir passer à côté d’eux en les ignorant, mais lorsque je tournais au coin du couloir et que je vis la fille réclamer un câlin à Sandy, mon sang ne fit qu’un tour. J’étais près à me jeter sur elle pour l’étriper, pourquoi ? Parce que rien que sa vue me met les nerfs à vifs. Jack, le plus costaud, me saisit par la taille tandis que Haru cherchait à tenir mes poignets et à me raisonner.

« - Dray, calme toi s’il te plais. Dit-il doucement. »

Je serrais les poings, ne regardant même pas le jeune asiatique, je croisais le regard de Alice et lui lançais des éclairs meurtriers. Elle a de la chance que mon regard n’ai pas le pouvoir de la changer en pierre sinon j’aurais fait d’elle une statue et j’l’aurai détruite. Le pire c’est que je ne sais même pas pourquoi je m’énerve comme ça. Heureusement que Sandy ne me voyais pas.
Lorsque Alice recula pour partir, de peur que mes potes ne me retiennent pas longtemps, je me calmais doucement. Je redevins alors complètement calme lorsqu’elle ne fut plus dans mon champ de vision. Si Sandy m’avait vu, j’aurais eu l’air stupide.
Jack me lâcha avec précaution et Haru fit de même, s’assurant que je ne m’apprêtais pas à me ruer sur le blond qui se trouvait non loin de là. Je sentais mon cœur battre anormalement fort, la rage… Et un je ne sais quoi. Je posais mes doigts sur mes temps, y sentant les battements de mon cœur qui raisonnaient jusqu’à mes oreilles. Je n’entendis même pas les pas de Sandy, mes yeux étaient clos.

Depuis la semaine passé à l'exterieur sur le petit muret avec Dray je en l'avais plus revu son...baiser m'avais pour le moins perturbé, sur le cou vu l'énervement qui émenais de lui j'aurais plutôt pensé qu'il allai me défiguré en me montrant à quel point il avait un belle droite. Mais non. Il m'embrassa Non de dieu j'avais été tellement surpris que j'ai même pas réussit à profité et à prolongé cet étonnant baiser qui je l'avoue avait un goût tout a fait agréable. J'aurais bien eus envie qu'il recommence, mais le fait qu'il m'avoue qu'il me haïssait me refroidit tout de suite. On s'était jamais dit ça...jamais. je la haïssait pas moi, loin de là je l'appréciais beaucoup même. Je en savais pas si je devais intérpreter son je te hais en un je t'aime ou pas...s'était perturbant.

Aujourd'hui je m'était rendu au garage de bonne heure pour faire ma petite vente de la semaine au dépendant du clan. Comme l'argent n'avait plus vraiment de valeur maintenant alors s'était du troc...montres, bijoux, vêtement, accessoire en tout genre...
C'est durant ce moment que je croisai Alice qui me demandai si j'avais du temps cette après-midi.. Bien sûr comme d'habitude j'ai du temps pour tout le monde moi x)

Nous nous vîmes donc en fin d'après-midi dans les couloirs aménagé du garage. Je me fumais un cigarette tout en "l'écoutant dilapidé ses âneries totalement inintéressentes. Je ne fit pas attention à Dray qui venait de débarqué, par contre Alice, oui et elle se carapata à la vitesse de l'éclair. Lorsque je le vis il était calme. Je m'approchai alors et arrivé a ta hauteur j'ouvris mon paquet de clope en lui permettant d'en prendre une.

-Elle aussi elle s'appelle revient

Lui dis-je en signe de bonjour. je regardai ensuite ses deux potes. en lui saluant de la main

J’étais adossé au mur, bon dieu que cette sensation était désagréable. J’entendis une voix que je connaissais à la perfection : Sandy… Il me dit que celle-là aussi, s’appelait revient. Qu’Est-ce qu’il raconte ? J’ouvris les yeux et vis qu’il me tendait un paquet de clopes. Une clope… Oui, c’est de ça que j’ai besoin ! J’en pris donc une et lui empruntait son briquet pour l’allumer.

« - J’crois pas nan. N’oublie pas que tu m’en devais une, et c’est celle-ci.

Je lui adressais un léger sourire, je sais que j’ai raison. Mais après, Est-ce que lui me donnerait raison ? Peut être allait-il chercher la petite bête comme - comme d’habitude quoi ! Je me redressais doucement et Haru eu comme un reflexe stupide de me retenir par le bras. Pourquoi ? Je le regardais, l’air interrogateur. Lui me répondit avec un regard accusateur dans le genre « j’y peux rien si t’es imprévisible ». Je lui lançais mon tee-shirt dans la tête pour lui dire en lui adressant un « T’es bête ! ». Je ne le disais pas méchamment, ce qui en aurait étonné plus d’un si on avait été en public. C’est vrai que même si Haru et Jack sont mes amis, j’ai tendance à être facilement irritable et à leur parler assez sèchement en temps normal.
Je tirais une latte de la cigarette et laissais ressortir la fumée par mon nez.

- De l’air pur, rien de meilleur.

Pur ? Purement nocif, mais peut importe. J’aime trop ça pour m’en passer. Je fis signe à Haru et Jack puis ils s’éloignèrent. Je ne sais pas pourquoi mais je préfère être seul avec Sandy parce que je sais que j’ai rien à craindre de lui.

- Alors, quoi de neuf depuis l’autre jour ? »

Oui, je faisais comme si rien ne s’était passé. Pourtant, je n’ai rien oublié et même, ce baiser me hante depuis que je l’ai quitté sans rien dire. Je soufflais un peu pour chasser cette image de ma tête et le fixais dans les yeux en attendant.

Wouaw, il avait l’air vraiment sérieux. Il me posa une question : pourquoi j’ai fais ça ? « Ca »… Ce baiser ? Il me demandait pourquoi je l’avais embrassé. Si seulement je le savais… J’avais décidé de ne pas avoir l’air sérieux, c’est un moment que je préfèrerais oublier… Non, j’ai pas envie d’oublier… Ca m’avait plu en fait. Je fis une petite moue, c’était pas censé m’avoir plu… C’était Sandy quoi ! SANDY ! Je décidais de me la jouer comme à l’habitude :

« - Qu’Est-ce que j’ai fais encore ? J’ose te rappeler que ta vie ne tourne pas autour de moi, il me semble.

Je regardais Sandy droit dans les yeux. Mon regard n’exprimait pas grand-chose, même pas de l’indifférence. Je savais que mon vis-à-vis souhaitait une réponse, ça se voyait clairement dans ses beaux yeux bleus. Beau !? Mais ferme ta bouche u_u.
Sandy me demanda ensuite pourquoi je faisais peur à Alice, il voulait vraiment que je lui explique : il ne comprenait pas.

- J’y peux rien moi : elle est conne, j’l’aime pas et sa présence m’horripile.

Ca, c’est dit. Au moins il avait une réponse très claire à cette réponse, il ne pourrait pas me reprocher de ne pas avoir été franc ce coup-ci. C’est vrai que je la trouvais abrutie, je ne l’aime pas et rien que sa présence me fait monter la moutarde au nez. Mais pourquoi ? Je ne sais pas vraiment en fait… Voilà, j’ai pas envie de savoir de toute façon ; c’est comme ça et c’est tout.
Je tirais une taffe sur ma cigarette.

- Me dis pas le contraire, cette fille doit avoir le QI d’un caillou. »

« - Tu n’as rien à obtenir de moi Sandy, je ne suis pas ton objet. Tu n’obtiendras jamais rien de ma part, jamais !

J’ai pas aimé ses paroles, « je perds à essayer de tirer quelque chose de toi. ». Non mais pour qui il se prend ?! Putain, ça m’énerve ! Il croit quoi ? Qu’il va pouvoir faire de moi ce qu’il veut ? Qu’il va pouvoir se servir de moi comme il se sert de cette cruche d’Alice ou des autres ? Non, il s’enfonce le doigt dans l’œil bien profond s’il pense pouvoir se servir de moi comme ça.

- Jaloux ? Pff, laisse moi rire ! De quoi je serais jaloux ? Que t’ai une blondasse qui te colle tout le temps ? Moi aussi j’en ai une, j’ai rien à t’envier.

Je détournais complètement la vérité, pourtant mes paroles et mon ton étaient complètement cohérents. Je sais convaincre si je le veux. De plus, je suis bien énervé, j’ai envie de lui taper dessus mais je me retiens.
Sandy me dit que lui n’effrayerai pas une fille juste parce qu’elle est bête.

- J’t’ai dit que je l’aime pas ? Puis j’y peut rien si elle a peur, j’ai rien fais à part la virer une fois. Puis si elle te fais tant pitié, pourquoi tu la rejoins pas ?

Je me trahissais un peu dans cette dernière phrase, mais j’étais énervé. Je m’approchais de Sandy, lui lançant un regard mauvais lorsque je sentis une main se poser sur mon épaule nue, j‘eu un frissons, c‘était froid.

- Ca va patron ? Demanda Jack qui était revenu, ne me voyant pas arriver à la chambre.
- Ouais. Ca va. Répondit-je sèchement. »

Je m’adossais à nouveau contre le mur et Jack restais auprès de moi. Je jetais rageusement le mégot de ma cigarette sur le sol, j’m’en fous que ça salisse ou quoi que ce soit. Je ne regardais plus Sandy, j’avais mal au fond de moi. Je ne sais pas vraiment ce qui me fais mal mais c’était comme si quelque chose se brisait.